• - Communiqués de Presse

    Les derniers Communiqués de Presse de la FSU


    Les communiqués de Presse du SNUEP-FSU

     

     

  • Agir pour le service public d’éducation

    Communiqué de presse du collectif des 25
    Paris, le 12 janvier 2012

    La dégradation de l’Ecole continue. Le budget 2012, dans la suite négative des précédents budgets, placera le service public d’éducation sous tension. Des pans entiers du service public sont mis en difficulté. Pourtant, le gouvernement, dans le domaine éducatif, continue de s’attribuer des notes positives.

    Le collectif « L’éducation est notre avenir » dénonce le déplorable budget 2012 et ses conséquences, notamment les fermetures de postes.

     

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  • Communiqué commun du SNES-FSU, SNEP-FSU et SNUEP-FSU

    21 décembre 2011

    Les 70 000 signatures électroniques (sans compter les signatures « papier ») de la pétition ainsi que le succès de la grève du 15 décembre qui portait sur ce sujet montrent à quel point le projet de modification de l’évaluation des enseignants exaspère les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation. Les enseignants rejettent particulièrement le rôle nouveau dévolu au chef d’établissement qui deviendrait l’unique évaluateur. Cette situation avait conduit l’ensemble des organisations syndicales (à l’exception du SGEN-CFDT) à demander le retrait de ce projet et l’ouverture de discussions sur d’autres bases.

    Certes, le ministre et la direction générale des ressources humaines indiquent que des discussions sont ouvertes. Mais en fait tout cela n’est qu’apparence puisque dans le même temps toutes les déclarations du ministre et des plus hauts responsables du ministère vont dans le même sens : le refus de remettre en cause le rôle donné au chef d’établissement dans les projets de textes, faisant bien comprendre que ce point n’est pas négociable. C’est donc bien l’entêtement du ministre qui est à l’origine du blocage actuel.

    Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU appellent les collègues à développer dans les établissements les actions visant à exprimer leur refus du projet ministériel en limitant leur activité aux strictes obligations réglementaires. Ils les appellent à prendre contact avec les associations de parents d’élèves afin d’échanger avec eux sur les conséquences qu’aurait sur l’enseignement une évaluation essentiellement fondée sur ce qui se passe en dehors de la classe, le chef d’établissement n’ayant pas les compétences pour évaluer l’activité dans la classe, centrée sur la transmission de connaissances et de compétences disciplinaires.

    Face à l’intransigeance du ministre, face à la conception de nos métiers que ce projet sous-tend, face à l’attaque contre le statut d’enseignant - fonctionnaire concepteur - qu’il engage, face aux difficultés sans cesse plus importantes rencontrées par les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation pour exercer leur métier, face aux nouvelles dégradations des conditions de travail des personnels et d’études des élèves que les suppressions de postes pour 2012 vont entraîner, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, et le SNUEP-FSU ont appelé à une rencontre l’ensemble des syndicats du second degré et leur proposent d’appeler le 31 janvier, avec eux, à une journée de grève avec une manifestation nationale à Paris.


  • - Les propositions d'urgence de la FSU pour améliorer le Service Public


  • Après un premier pointage, le SNUEP-FSU recense un peu plus de 45% de grévistes en lycée professionnel ce jeudi 15 décembre 2011.

    Pour les PLP et les CPE de l’enseignement professionnel public, cette mobilisation est le signe d’un rejet massif de la politique actuelle en matière d’éducation.

    D’abord, les personnels rejettent massivement les projets de décret et d’arrêté qui modifieraient profondément les modalités d’évaluation que cherche à imposer le ministère. Ils ont bien compris que l’objectif est de transformer radicalement nos métiers et notre rôle. C’est un avertissement au ministre qu’ils n’acceptent pas l’actuel passage en force de ce projet.

    Ensuite, c’est le signe que les PLP et les CPE de l’enseignement professionnel public n’acceptent pas la dévalorisation de l’enseignement professionnel public avec la généralisation du Bac Pro 3 ans et la délivrance quasi-intégrale du diplôme 2012 en CCF au mépris des élèves. Cette dévalorisation induit : des diplômes « maisons », la fin de l’anonymat des candidat-es, des correcteurs juges et parties, un alourdissement des charges de travail avec conception, préparation, organisation, surveillance à la seule charge des professeurs de la classe.

    Par leur mobilisation les PLP et les CPE de l’enseignement professionnel public dénoncent également les 14 000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2012 par le gouvernement avec le dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, la généralisation du Bac Pro 3 ans et diminution du nombre d’élèves dans la voie professionnelle, le développement et la promotion de l’apprentissage y compris jusque dans nos lycées.

    Enfin, cette mobilisation est le signe du ras-le-bol des PLP et des CPE de l’enseignement professionnel public quant à l’austérité imposée aux seul-es salarié-es avec nombre de mesures inacceptables : poursuite du gel des salaires, décrochage du point d’indice par rapport à l’inflation (20 % de pouvoir d’achat en moins en 20 ans), augmentation des cotisations retraites, accélération de la réforme des retraites avec l'âge légal de départ à 62 ans avancé d'un an, à 2017, taxation des mutuelles et augmentation des cotisations, imposition d’une journée de délai de carence, casse de la protection sociale, des services publics et de la fonction publique.

    Le secrétariat national


  • La publication par l’INSEE de l’indice des prix du mois d’octobre conduit à une revalorisation du SMIC au 1erdécembre prochain, la valeur mensuelle brut du SMIC étant portée à 1393,82 €.

    Des dizaines de milliers d’agents publics sont rémunérés en-deçà : titulaires classés sur la plus basse échelle de rémunération « E3 », ayant jusqu’à 11 ans d’ancienneté, 8 ans d’ancienneté sur l’échelle 4 (recrutement par concours) et 5 ans en échelle 5, et contractuels rémunérés au minimum comme les 80 000 assistants d’éducation. Le gouvernement se voit contraint de relever leur traitement en augmentant le traitement minimum 7 points (environ 31 euros bruts).

    Une fois de plus, cette situation illustre les effets de la politique du gel du point d’indice de la Fonction publique ; le « déroulement » de carrière ne suffit même plus à maintenir le pouvoir d’achat en pied de grille de la catégorie C et les mesures de correction répétées se traduisent par un tassement de celle-ci.

    Le gouvernement devrait annoncer des mesures immédiates. Du point de vue de la FSU, cela ne saurait suffire : l’exigence de revalorisation du point d’indice et de négociations immédiates ne saurait être repoussée plus longtemps. L’augmentation des salaires est un des leviers de résolution de la crise, une réforme urgente pour une fiscalité plus juste pourrait permettre de financer une augmentation générale des salaires dans la Fonction publique.

    La FSU s’adresse au ministre en ce sens.

     





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