• 12/12/2011

    Depuis plusieurs mois, différentes déclarations venant du président de la République, du gouvernement, mais aussi de responsables politiques des Régions et de l’ARF convergent pour demander un développement important de l'apprentissage.

    Ainsi Nicolas Sarkozy a envisagé « la possibilité de rendre obligatoire l’alternance lors des dernières années de préparation au Baccalauréat professionnel et au CAP ». Si pour le président alternance signifie apprentissage, 250 000 jeunes se verraient imposer ce mode de formation chaque année.

    Malgré les aides importantes promises par l’État aux employeurs, et notamment les exonérations de charges qui grèvent le budget de la protection sociale, et la politique de communication des régions qui visent à promouvoir les formations par apprentissage qui sont de leur responsabilité depuis plusieurs années, les objectifs qu’ils se sont fixés ne sont pas atteints. Les difficultés sont nombreuses : difficultés tant structurelles que conjoncturelles à trouver un employeur ; crise économique ; discriminations sexuelle, sociale, raciste ; ruptures de contrats, etc. La généralisation de l’apprentissage à des niveaux V et IV ne répond ni à tous les besoins réels de formation initiale ni à la nécessaire élévation du niveau de qualification des jeunes.

    Par ailleurs, l’Association des Régions de France revendique un pilotage plus important voire complet des lycées et notamment de l’enseignement professionnel, de l’enseignement agricole et de l’orientation. Les conséquences de ces transferts, quelle que soit leur ampleur seraient nombreuses tant pour les publics en formation que pour les personnels. Le transfert de la gestion des personnels aux régions les amènerait, comme les personnels TOS, à perdre le statut de fonctionnaire d’État.

    Les organisations CGT Educ’action, Snuep-FSU, Snep-FSU, Snetap-FSU, Sud Education, Sncl-FAEN, Se-UNSA, Snetaa-FO, Sgen-CFDT, A&D, Syac-CGT, Snalc-CSEN réunies en intersyndicale lundi 5 décembre 2012 :

    - s'opposent à la priorité politique affichée de développer exclusivement l’apprentissage et à une mixité contrainte des publics et des parcours, ainsi qu’à tout transfert des compétences de l’Etat en matière de diplômes nationaux, de programmes et de conditions de recrutement des personnels de l’enseignement professionnel public sous statut scolaire vers les régions.

    - dénoncent la casse organisée de l'enseignement professionnel sous statut scolaire

    - exigent que soit réaffirmée la priorité à un enseignement public, initial, laïque et sous statut scolaire

    - interpellent les ministres de l'Éducation Nationale et de l'Agriculture, ainsi que l'ARF et sollicitent auprès de chacun une audience pour clarifier l’ensemble des récentes prises de position.


  • Mercredi 30 novembre, le Comité Technique Académique ne s’est pas tenu  pour la deuxième fois après celui du lundi 21 novembre.

    Les organisations syndicales unanimes souhaitaient pouvoir fonctionner  à l’identique du Comité Technique Ministériel (CTM)  du  29 novembre et de tous les autres Comités  Académiques déjà tenus, les membres élus des représentants des personnels suppléants siégeant à coté des membres titulaires  et ayant le droit de parole. 

    Le Recteur a persisté dans sa volonté d’imposer une organisation limitant l’expression des représentants des personnels élus aux dernières élections professionnelles du mois d’octobre.

     Il a refusé d’ouvrir le Comité technique académique, Il porte ainsi l’entière responsabilité de la non tenue de cette instance et ceci, au mépris des dossiers des personnels  et du  fonctionnement du Service  public  de l’Education nationale.

    Signataires :

    L’ensemble des organisations syndicales représentées au Comité Technique Académique :

    CGT-education

    FO

    SGEN-CFDT

    SNASUB-FSU

    SNICS-FSU

    SNEP-FSU

    SNES-FSU/

    SNUAS-fp-FSU

    SNUEP-FSU

    SNUipp-FSU

    UNSA 


  • Le ministre de l'éducation  vient d'annoncer au salon de l'éducation une mesure de revalorisation pour les enseignants entrant dans le métier d'environ 100 euros bruts par mois.

     Il laisse entendre qu'il s'agirait de la revalorisation des enseignants promise par le Président de la République en 2007 pourtant elle ne concerne qu'un enseignant sur huit et constitue donc essentiellement un effet d'annonce.

     Même si elle prend acte de l'augmentation du salaire d'entrée dans la profession, la FSU considère que cette annonce ne répondra pas à la crise de recrutement, ni à la demande de revalorisation de toute la profession.

     Le Ministre se félicite de franchir la barre symbolique des 2000 euros par mois pour les débutants se targuant d'une augmentation de 18% depuis 2007 mais il occulte que la base de calcul des rémunérations des enseignants débutants a été modifiée par la masterisation.

     
    La FSU demande l'ouverture de négociations sur une revalorisation pour tous les enseignants


  • sur l'instauration d'un nouveau delai de carence

    Les organisations syndicales de la Fonction Publique 
    CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, FSU, Union Syndicale Solidaires, UNSA 

      
    Le gouvernement a soumis au  vote des parlementaires l'instauration d'un jour de carence dans la fonction  publique et envisagerait d'en ajouter un deuxième !

     Cette disposition, si elle devait être validée, pénaliserait durement les agents de la Fonction publique contraints à congés maladie sur prescription médicale.

     Au prétexte d’une équité qui n’est appelée que lorsque qu’il s’agit de taxer toujours plus les salariés,  le gouvernement cherche à opposer salariés du privé et agents de la fonction publique.

     Rappelons que les salariés du privé peuvent être couverts pas des conventions collectives ou des accords d’entreprise pour la prise en charge des journées de carence. 
     
    Il s'agit bien  d'une nouvelle atteinte au statut des fonctionnaires, garant de l’égalité de traitement et d’une volonté de stigmatiser les agents de la fonction publique dont l'engagement professionnel permet de faire vivre le service public.

     Si  l'on veut réduire les congés maladie, il faudrait plutôt agir  sur les conditions de travail, dans une période où les affections liées au travail explosent.
     
    Les organisations syndicales demandent le retrait de ces mesures.
     
     Paris le 24 novembre 2011


  • Installation du CTA de l’académie de Versailles, nouvelle instance de
    « dialogue social » : l’épreuve de force.

     

    Les nouveaux élus du Comité Technique Académique (CTA) suite au scrutin des élections professionnelles du 20 octobre, ont eu la surprise de découvrir ce jour lors de la première réunion de cette instance que l’aménagement de la salle imposée par le Recteur ne permettait pas aux élus d’une même organisation, titulaires et suppléants de siéger côte à côte.

     

    L’ensemble des organisations syndicales a demandé un réaménagement de la salle, préalable à toute ouverture du CT.

     Le Recteur s’y est refusé, imposant de même à certains membres de l’Administration dont des Inspecteurs d’Académie et une Directrice de cabinet d’assister à la réunion, assis en retrait sur de simples chaises.

     Devant le refus obstiné du Recteur, l’ensemble des élus titulaires et suppléants a décidé de ne pas siéger.

     Cette première séance augure mal du fonctionnement à venir du CTA dans l’Académie de Versailles.

     

    Signataires :

     L’ensemble des organisations syndicales représentées au Comité Technique Académique :

    CGT-education

    FO/

    SGEN

    SNASUB-FSU

    SNICS-FSU

    SNEP-FSU

    SNES-FSU/

    SNUAS-fp-FSU

    SNUEP-FSU

    SNUipp-FSU

    UNSA 

     


  • CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, du 18 novembre 2011

     

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur  décidés et imposés par le gouvernement.

    L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

    Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

    Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA,  se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

    Montreuil, le 18 novembre 2011


  • Communiqué de Presse du SNUEP FSU du 16 novembre 2011 sur
    la généralisation des CCP





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