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    Préparation aux concours PLP : une disparition programmée !

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    COMMUNIQUÉ

    Préparation aux concours PLP : une disparition programmée !

    Alors que la réforme de la « Masterisation » entre dans sa 2ème année d’application, les conséquences sur la formation et le recrutement des futurs professeurs de l’enseignement professionnel (PLP) sont catastrophiques. Déjà, l’année dernière, le SNUEP-FSU avait constaté une baisse importante du vivier des candidat-es. En cette rentrée, nous avons été alertés de la fermeture de nombreuses préparations aux concours CAPLP adossées ou non à des masters 1 et 2. Le SNUEP-FSU a récemment rencontré Gilles Baillat président dela CDIUFM qui a confirmé ces craintes. Ainsi, partout sur le territoire et dans l’ensemble des formations proposées pour les préparations aux concours PLP, nous assistons à un effondrement du nombre d’étudiants et ce,  malgré l’investissement des IUFM dans l’élaboration de maquettes de master pour les concours PLP.

    Le phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il n’épargne pas les IUFM où les anciens centres de formations des PLP (ENNA) étaient implantés : c’est le cas par exemple à Nantes où les formations en maths/sciences, en Génie Industriel Bois, conducteurs routiers (pour cette dernière, c’était la seule formation ouverte en France dans ce domaine).La CDIUFMreconnaît que la réforme de la « masterisation » est très déstabilisante pour les disciplines « métiers », et entraîne une chute des inscriptions aux concours. Par contre, elle ne s’explique pas bien la baisse des étudiant-es pour les disciplines de l’enseignement général (maths-sciences, lettres-histoire géo, lettres-langues …). Par ailleurs, le manque de cohérence dans la carte des formations a pour conséquence d’exclure environ 150 étudiant-es désirant se préparer au CAPLP et ne trouvant pas de possibilité d’inscription en Master.

    Aujourd’hui, pour la première fois, certains concours PLP sont ouverts alors que n’existe plus aucune préparation universitaire sur le territoire. Ce phénomène laisse le champ libre aux officines privées qui seront bientôt les seules à proposer des préparations à certains concours. Il est à craindre, dans ces conditions, une diminution du nombre de candidat-es, voire leur disparition dans certaines disciplines. De fait, le recrutement par concours risque d’être plus que problématique.

     

    Cette désaffection des candidat-es aux concours PLP est la conséquence directe des choix opérés par le ministère de l’éducation nationale :

    • Allongement du niveau d’étude sans aucune revalorisation sérieuse du métier
    • Dégradation des conditions d’entrée dans le métier et plus globalement des conditions de travail
    • désengagement de l’EN dans la formation de ces enseignant-es
    • suppression de pré-recrutement et des allocations d’études
    • suppression de la carte des formations et fragilisation des IUFM qui s’étaient fortement impliqués dans la formation des PLP

     

    De plus, le ministère s’entête à demander des certifications supplémentaires (CLES et C2I2E) à l’ensemble des futurs enseignant-es alors que les formations ne sont pas garanties par les universités. Pire, aujourd’hui il continue à exiger ces certifications alors qu’il n’y a plus de formation universitaire proposée pour passer ces concours. Ces exigences ne sont pas de nature à encourager les étudiant-es, ou des professionnel-les en reconversion, à suivre ces formations.

    Le ministère porte une lourde responsabilité quant à la dégradation de la formation, aux tarissements des viviers des candidat-es et aux graves difficultés de recrutement des PLP à venir. Il aura délibérément négligé la formation et la préparation aux concours des PLP pour les voir disparaître. D’ailleurs, les propos de Mme Théophile sur le recrutement de professeurs de lycée professionnel en contrats précaires ne sont pas de nature à nous rassurer.

    Pour le SNUEP-FSU, il faut donc prendre des mesures urgentes afin de sauver la formation initiale des PLP et de garantir la préparation effective à l’ensemble des concours PLP ouverts. Sans quoi, très rapidement il n’y aura plus de candidat-es pour passer ces concours et donc plus de PLP pour enseigner en voie professionnelle.

    Le SNUEP-FSU demande au ministre de l’EN d’agir rapidement afin d’améliorer la situation.

    Jérôme DAMMEREY

    Co Secrétaire général

    Contacts :   - J. Dammerey, 06 29 41 20 10, secrétaire général en charge des questions éducatives

                       - M-C Guérin, 06 43 71 87 41, Communication SNUEP-FSU


  • Après le G20 qui n’a eu pour seuls objectifs que de faire plier la Grèce et de « rassurer » les marchés, la situation économique et sociale reste inquiétante en Europe. La fuite en avant des Etats consistant  à sabrer dans les dépenses publiques, aggrave la situation. Dans tous les pays les craintes des citoyens et leur opposition aux plans d’austérité face à l’avenir ne cessent de grandir.

     

    En France le gouvernement présente aujourd’hui son nouveau plan de rigueur, le deuxième en à peine deux mois... Tout en fragilisant l’économie, ces plans sont fondés sur le même principe aussi inefficace qu’injuste qui consiste à faire porter les efforts essentiellement sur les salariés. En accélérant la réforme des retraites, en limitant la progression des dépenses de santé, en poursuivant la réduction des dépenses de l’Etat, en mettant en cause le financement des collectivités locales, ce sont effectivement les salariés, du public comme du privé, les chômeurs, les jeunes et les retraités, qui sont mis à contribution sans distinction du niveau des revenus ce qui aggravera encore les inégalités. La désindexation partielle des prestations amènera une nouvelle dégradation du niveau de vie des familles les plus modestes et des privés d’emploi.

     

     A l’opposé de mesures injustes et brutales, la FSU continue d’affirmer qu’il faut envisager des mesures structurelles permettant à terme une réelle sortie de crise : une réforme de grande ampleur de la fiscalité, la relance de l’emploi et l’augmentation des salaires. Les services publics et la Fonction publique sont des leviers pour sortir de la crise et non des boulets financiers, comme le prétend le gouvernement. Il faut stopper la suppression des emplois publics, mettre en œuvre une politique industrielle créatrice d’emplois dans le cadre de la transition écologique,  revenir sur les niches les plus importantes, défiscaliser les heures supplémentaires, revenir sur le crédit impôt recherche, mettre en place un contrôle public de l’activité des banques pour les recentrer sur les prêts et investissements utiles, et permettre à la BCE de prêter aux Etats en lieu et place des banques privées. C’est une question de justice sociale mais aussi d’efficacité.

     

    La FSU demande que les organisations syndicales soient consultées sur la situation économique et sociale de notre pays.

     

    Elle appelle les salariés, les chômeurs et les jeunes à se rassembler et à agir  pour faire face à cette situation.


  • Les Lilas le 20 oct 2011

     

    Elections dans la Fonction publique : déni de démocratie sociale !

     

    La FSU a défendu les accords de Bercy notamment parce qu’ils définissent le principe de la légitimité des organisations syndicales par le vote des personnels. Elle a œuvré pour que les personnels prennent la mesure des enjeux de ces élections et aient toutes les informations nécessaires. Force est de constater que les ministères n’ont pas voulu mettre en œuvre les outils de la démocratie sociale. Les dysfonctionnements graves qui sont apparus révèlent aussi les effets du manque de préparation, de moyens et de personnels administratifs. A l’heure où de nouvelles modalités de représentativité vont être mises en œuvre, où le gouvernement parle de dialogue social, où les enjeux économiques et sociaux sont décisifs pour notre pays, le gouvernement n’a pas permis à tous les personnels de la Fonction publique d’être représentés normalement. C’est inacceptable !

     

    A quelques heures de la fermeture du scrutin, le taux de participation dans l’Education nationale accuse une baisse de 30 points Il est criant que le ministre de l’éducation nationale a choisi d’affaiblir le syndicalisme : des dizaines de milliers de personnels ont été empêchés de voter : seulement 50% du corps électoral a reçu une notice de vote, de nombreux personnels ne sont pas inscrits sur la liste électorale, les conditions techniques de vote s’apparentent à une course d’obstacles… La FSU et ses syndicats avaient exprimé sans réserve depuis les premières discussions, leur refus de la généralisation du vote électronique. Les tests réalisés il y a 6 mois avaient révélé de graves dysfonctionnements. Le Ministre a fait le choix de poursuivre sans en tenir compte. Il doit assumer maintenant la responsabilité d’une démocratie sociale qui se trouve de fait fragilisée par une chute du taux de participation.

     

    La FSU demande solennellement au Ministre de s’expliquer sur les dysfonctionnements constatés lors de ces élections et ce avant toute opération de dépouillement. Elle s’adresse aux autres organisations syndicales pour porter cette démarche ensemble. En tout état de cause la FSU se réserve la possibilité de recours.

    La Fonction publique a plus que jamais besoin d’un syndicalisme fort et représentatif. La FSU est déterminée à poursuivre dans la voie d’un syndicalisme d’action et de propositions pour donner un avenir à la Fonction publique et à ses personnels. Elle appelle tous les personnels qui en ont les moyens à voter dans les heures qui restent.

     


  • NOTRE COMMUNIQUE DE PRESSE A DIFFUSER LARGEMENT POUR ENTAMER DES ACTIONS DANS LES ETABLISSEMENTS DES LA RENTREE PROCHAINE.

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    SARKOZY VEUT SONNER LE GLAS DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL PUBLIC



  • Définition du C.D.E.N. sur Wikipedia



  • A 2 jours de la fermeture du scrutin, la FSU exprime sa plus vive préoccupation quant au déroulement de ces élections et de son possible effet sur le taux de participation. Celles-ci vont pourtant être la clé pour établir la représentativité des organisations syndicales.

    Force est de constater que les ministères n’ont pas pris la mesure des enjeux démocratiques de ce scrutin et les difficultés se multiplient écartant du vote nombre de personnels. C’est inacceptable. Ainsi, au ministère de la Justice, le scrutin a dû être reporté. Dans de nombreux ministères, les difficultés sont multiples que ce soit dans les votes par correspondance comme au MEDDLT ou à l’Education nationale avec le vote électronique : problèmes de réception du matériel de vote, électeurs non inscrits, dysfonctionnements informatiques…

    Pourtant, dans un contexte de crise qui pèse essentiellement sur les salariés, face à un gouvernement occupé à supprimer les emplois publics dégradant chaque jour un peu plus la qualité des services aux publics et les conditions de travail des agents, la Fonction publique a plus que jamais besoin d’un syndicalisme fort et représentatif.

    Porteuse d’un syndicalisme unitaire, d’action et de propositions, la FSU avec ses syndicats est un outil efficace pour donner un avenir à la Fonction publique et à ses personnels et une force considérable pour représenter les personnels à tous les niveaux, y défendre leurs métiers, leur carrière et porter leurs revendications.

    La participation massive des personnels est un enjeu de démocratie sociale majeur. C’est pourquoi la FSU appelle tous les personnels qui en ont les moyens à déjouer les pièges en participant massivement au scrutin.


  • SNES –FSU /SNEP-FSU /SNUEP-FSU

    Sections académiques de Versailles

     COMMUNIQUE DE PRESSE

    Masters en alternance : Tromperie pour les étudiants !

     

    Après une création annoncée à grands renforts de publicité, la présence du Ministre en personne pour accueillir lors de leur rentrée les étudiants qui s’y sont inscrits, les masters en alternance préparant aux métiers de l’enseignement se mettent en place dans des conditions totalement scandaleuses dans l’académie, de nature à compromettre les chances de réussite des étudiants concernés aux concours et aux masters :

    -          service d’enseignement effectué dès le 2 septembre et non à compter de novembre après les épreuves d’admissibilité au CAPES

    -          quotité de service qui peut excéder les 6 heures préconisées par le Ministère, emplois du temps et charge de travail très lourds, parfois dans des lieux de stage éloignés des domiciles ou des universités, imposant des trajets longs

    -          sans contrat, sans rémunération ni avance à la date d’aujourd’hui

    -          refus de verser aux étudiants concernés les frais de transports engagés pour se rendre sur leur lieu de travail, frais pourtant versés à tous les personnels de l’académie titulaires ou non titulaires.

    Les  sections académiques du SNES, du SNEP et du SNUEP de Versailles condamnent ces pratiques absolument indignes. Elles exigent du Rectorat une régularisation immédiate des situations et que les dispositions soient prises pour améliorer les conditions d’affectation et de service de ces étudiants afin qu’ils puissent réussir une année lourde d’enjeux pour eux.

    Sur le fond, elles réaffirment leur opposition aux masters en alternance. Ces masters préparant aux métiers et aux concours de l’enseignement servent à justifier la suppression de l’année de stage dont bénéficiaient auparavant les enseignants après leur réussite aux concours, en intégrant dans leur cursus une pseudo-formation professionnelle sous la forme de stage en responsabilité.

    Dévoyant l’idée de pré-recrutement, le Recteur entend ainsi se doter d’une nouvelle main d’œuvre précaire pour faire face à la pénurie organisée de personnels titulaires et aux problèmes aigus de remplacement.  Il réduit l’apprentissage de nos métiers, complexes et exigeants, à la reproduction mimétique de bonnes pratiques qui s’apprendraient sur le tas.

    Le SNES, le SNEP et le SNUEP  continuent d’exiger :

          -     une autre réforme de la formation des maîtres

    -          le rétablissement d’une véritable année de stage après le concours où alternent théorie et pratique avec un service ne pouvant excéder un tiers des obligations réglementaires de service.

    -          l’abandon des stages en responsabilité pour les étudiants et la mise en place d’une véritable politique de pré recrutement afin de donner le temps et les moyens aux étudiants de se préparer sereinement et efficacement aux concours.

     

                                                           Arcueil, Le 18 octobre 2011





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